bienvenue, welcome, welkome,etc

Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


mercredi 28 décembre 2011

Fond 1 : blog mode d'emploi


Tant pis si c’est difficile.

Dans ce blog, l’accent sera mis sur les affaires les plus politiques, à propos de véritable actuel (pas “d’actualité”) : mais en prenant du temps pour entrevoir le fond, et l’ensemble. Par exemple : les potentats de notre temps sont des cupides, des avides d’argent. Seulement, ils ne sont pas avides d’argent seulement, mais d’en avoir plus que les autres, d’être toujours plus dominants, en écrasant de plus en plus le reste des gens. C’est là une sorte de réflexe conditionné se greffant sur des pulsions animales, et issu de pulsions de hordes plus vieilles que les singes. Parler de « volonté de pouvoir » (et il est déjà rare qu’on le fasse), ce n’est pas du tout assez. Il faut, bien plus profond, comprendre que les brutes qui veulent diriger à tout prix sont des pervers et que, sous leurs ordres, les flicaillons-laquais qui jouissent de réprimer sont aussi des psychopathes, des malades mentaux des plus dangereux, et des plus libres d’agir à leur guise. C’est bien plus fort et plus juste que des abstractions de classes sociales jamais nettement définies.
De là à négliger les splendeurs des tableaux historiques et économiques de Marx, ce serait folie : simplement, négliger la science du comportement, animal mais hélas trop souvent humain, est plus fou encore. Après tant de despotes, il est plus que temps de le comprendre, de faire entrer dans les esprits l’étude scientifique de la « volonté de pouvoir » . Il ne suffit pas de constater que des masses de Pinochet de taille variable existent dans nos banques et nos ministères comme au Pentagone — ou en Afrique, ou en Amérique latine, ou dans l’arc arabo-musulman, ou partout — : il importe de savoir les dénoncer dans l’extrême de leur maladie, au lieu de chercher des alliances contre nature avec certains dictateurs contre d’autres sectaires, et au lieu de faire des fixations sur la forme argent du sadisme en politique.
Ce qu’on demande ici donc, c’est du courage pour relire à neuf ce qui se passe. La vue d’ensemble, condition pour agir ensemble, ça ne peut pas être des références à des faits ponctuels, à travers des mots et des textes ressemblant trop à de simples signes de reconnaissance : leur contenu n’est plus assez vivant, alors que les flots d’histoire s’accélèrent encore et encore. Si on laisse faire, sur tous les sujets, de l’économie à l’écologie, s’entassent des zones d’obscurité, souvent de tabous, de hors-la-raison. D’où les divisions et les échecs, les uns pariant d’un côté, d’autres d’un autre, en l’absence de recours à un savoir assez étayé et partagé.

En attendant les avis et conseils de ceux qui veulent participer à l’aventure, on va  déjà alterner ici
– des textes de fond
– et des touches pour démonter ce qui se répète à un moment donné dans les sinistres media du capital, mais avec comme condition de chaque fois relire au fond.

En politique, surtout progressiste, pour rassembler des forces il faut rassembler des gens. On n’a pas trouvé mieux pour ça que de faire prendre conscience, en termes communs et clairs, d’intérêts communs et clairs, retentissant sur tous les sujets essentiels.
Tant pis si c’est difficile.