Monsieur D. Rumsfeld s'est longuement distingué en politique des Etats-Unis. Déjà avancé dans la carrière sous le président Nixon, il prit pleinement son essor dès l'affaire d'Afghanistan sous la haute autorité de William Casey, puis avec la première guerre d'Irak, enfin surtout avec le fameux PNAC (Project for a New American Century, association "non-lucrative"...) en compagnie de son petit frère spirituel Richard Cheney. Si le lecteur est insuffisamment informé sur Cheney, il peut voir le film intitulé Vice, mais Casey vaut ici une parenthèse.
Casey était en pleine action dès les massacres d'Indonésie — la mer resta longtemps rouge de sang autour de ces îles, et les centaines de milliers de meurtres firent disparaître tout être humain de sexe masculin dans quantité de villages —. Principal moteur des scandales de la "banque pourrie", la BCCI, et de la banque du Vatican (Casey était catholique), il y a trouvé les sources pour le financement du terrorisme ensuite appelé islamique (en fait sous ses diverses formes toujours au service des "Prussiens", les plus bellicistes des lobbies US). La faillite de la BCCI et la ruine de millions de petits épargnants des pays pauvres fut à l'origine de la cascade d'"accords de Bâle", chaque fois décidés "pour éviter le retour de crises financières", et chaque fois dépassés par des fraudes en nombres de milliards exponentiellement croissants. Mais Casey obtint tout ce qu'il voulait, notamment la direction de la CIA et la transformation de l'Afghanistan en premier producteur mondial de drogue notamment vers les Etats-Unis. Un mot caractérise le personnage peut-être mieux encore que ce remarquable cursus : il a affirmé que sa mission serait parachevée quand tout ce que croiraient ses compatriotes serait faux.
Revenons alors à son digne disciple Rumsfeld. On sait que le PNAC susdit fut dissous après le 11/9/01, tous ses objectifs atteints (notamment ce New Pearl Harbor qui y était souhaité pour multiplier encore le budget "de défense" des USA, malgré les sommets déjà atteints en dépit de la fin de la "guerre froide"). Rumsfeld avait retrouvé dès l'élection de Bush43 son poste de secrétaire à la Défense : il se distingua à la fois par un autoritarisme tel que les généraux obtinrent sa démission en plein second mandat dudit Bush (2006), et par ses visites aux divers centres de torture de la CIA (le pérenne Guantánamo aussi bien que le sinistre Abou Ghraïb) pour y activer le zèle des bourreaux.
Ainsi à tous les niveaux, par toutes ses actions et fréquentations, il est le paragon de l'homme de pouvoir. Aujourd'hui, de nouveau (à 88 ans) replié en firmes privées, il s'est mis au service de Gilead, un des monstres US du chimico-pharmaceutique (Big Pharma) et a ainsi servi d'une part le Remdesivir, médicament remarquablement inefficace contre le Covid-19 du point de vue médical, mais aussi remarquablement coûteux, voire ruineux, et d'autre part la campagne menée, non sans succès, contre les trithérapies classiques pratiquement gratuites comme celle à base d'hydroxychloroquine.
Rumsfeld ne fait pas partie des listes de milliardaires — sa fortune serait évaluée autour de "seulement" la centaine de millions —. Mais tout de même à ce propos, un dernier trait, qui est peu de chose en soi, aide à saisir ce qu'est le système où le monde se débat aujourd'hui. Rumsfeld dans ses divers parcours a été employé par une boîte suisse, et touche à ce titre la fameuse AVS, l'allocation vieillesse universelle helvétique, de quelque 400 francs CH mensuels.
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Il est donc instructif de suivre ce que sont les véritables acteurs derrière les divers matraquages et martèlements médiatiques sur la dernière terreur à la mode. En réalité, tout prouve que les morts que le virus a réellement suscitées sont de plus en plus négligeables vis-à-vis de ce qu'il a permis aux autoritaristes de fomenter, en désastres économiques (encore à peine entamés) ou directement médicaux (dus à des absences de soins d'autres maladies ou à la terreur générale).
Il y a d'ailleurs d'autres données tues ou peu mises en avant, alors même que le nombre d'articles de toutes presses sur la question écrase tous les records établis. Ainsi, divers pays du nord de l'Europe ont suivi des stratégies différentes pour réagir contre la pandémie. Il est intéressant de constater que les résultats sont cependant largement comparables par exemple pour la Suède, le Danemark et les Pays-Bas, d'autant que la Suède, qui a parié sur l'immunité de groupe et s'est donc trouvée plus atteinte au début (bien sûr surtout chez les personnes âgées ou autrement fragiles), est en train de revenir aux taux les plus faibles de décès.
Cas à part : l'Allemagne, où les nombres de décès (certes difficiles à comparer, les tricheries étant variées d'un pays à l'autre) donnent des valeurs trois ou quatre fois inférieures à celles officialisées par exemple en France. C'est en Allemagne qu'un groupe de médecins, saturés d'écœurement des gens au pouvoir, ont entrepris dans leur pays et en vue d'une action internationale une campagne (ACU, Ausserparlamentarischer Coronavirus Untersuchungsauschuss, Comité extra-parlementaire d'Instruction sur le Coronavirus) contre les aberrations les plus visibles, notamment le tam-tam invraisemblable mais aussi les lois liberticides et inconstitutionnelles imposées par les politiques.
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Monsieur Gérald Darmanin a récemment déclaré lamentable le manque actuel de respect envers l'autorité. Si, si, Darmanin.
A-t-il jamais traversé l'esprit de ce multiministre que, pour qu'une autorité soit respectée, il n'est pas nuisible qu'elle soit respectable ?
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