Craig Murray, ancien ambassadeur britannique en Ouzbekistan, a été mis à la porte du Foreign Office pour avoir rapporté quelques turpitudes du dictateur-antenne-locale de la finance anglo-saxonne. Murray n'a cessé depuis de dénoncer des pratiques de maffinancieux, et défend à présent avec un rare courage Julian Assange durant la parodie de procès et la torture publique systématisée, pour l'exemple, du fondateur de Wikileaks. Il vient de publier (cf. globalresearch.ca) un article remarquable sur la censure algorithmisée d'Internet : celle-ci élimine la quasi-totalité des messages d'internautes qui tentent de relayer — par exemple sur Facebook ou Twitter — les données de fait sur les mensonges et tricheries de la presse total-financière.
En France, il est désormais interdit aux (potentiellement) citoyens de simplement se voir : non seulement parce qu'il est très difficile ou impossible de se déplacer autrement que durant les périodes et occupations régies par le patronat, mais plus directement parce que les traits du visage doivent être masqués, ce qui empêtre des parts notables de communication et d'échange à la base des puissants mouvements sociaux. Les communications téléphoniques et plus encore les courriels sont triés puis enregistrés de façon aussi illégale que massive, pour repérer les auteurs capables d'ouvrir les yeux et de faire voir les infamies : on saura qui arrêter ou interdire de manifestation en cas de réaction populaire assez forte, ainsi celle-ci sera d'avance décapitée. La foire postale de courrier papier et colis est devenue telle (malgré des tarifs de plus en plus prohibitifs) que la direction en vient à pardonner les préposés les moins consciencieux tant qu'ils contribuent à trahir leur métier : ils ne distribuent plus même des dossiers médicaux, pourtant aux formats les plus normés qui soient, mais ils peuvent ainsi finir tôt leur travail et alors compléter leur salaire par diverses occupations — quintessence de la "privatisation" organisée par les administrateurs en chef, dépêchés depuis "l'exécutif" dans les entreprises autrefois publiques.
Espionnage et "privatisation" sont certainement signes d'angoisse et en partie de faiblesse des milliardaires de base de ce système, fort discrets en arrière des devantures de pantins politicards — presque aussi discrets que les S. S. -Services Secrets par lesquels passent leurs puantes ignominies, et qui se terrent pour pouvoir se rêver en petits James Bond — : tout ce monde de l'ombre sait bien, lui, qu'il ne tient que par violences et mensonges de plus en plus extrêmes...
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