Le principal initiateur de Wikileaks vient d'être livré à la police politique mondiale, grâce à la trahison du président équatorien et pour quelques milliards de dollars du FMI. Quand on sait ce qu'est le genre de prison où il vient d'être enfermé, et celles et ceux qui n'en sont sortis que morts ou pour mourir, il faut vraiment être une putain mentale de la mafia total-financière pour rester distant voire ironique devant pareil crime. Cependant on doit insister ici sur autre chose que la simple compassion, ou la dénonciation de l'amusement infect chez les membres et manipulateurs de néo-Gestapo et néo-Göbbels associés.
A la base de toute action proprement humaine, progressiste, il y a la vérité : la plus globale possible pour que l'action soit aussi favorable que possible à la cause de notre espèce. Plus précisément encore, il y a des volets particulièrement importants de la vérité et en ce moment, un aspect essentiel réside dans l'inimaginable injustice d'une structure de domination féroce, animale — satisfaction sadique de quelques-uns, au prix de la misère de miliards d'êtres humains que les plus grandes facilités techniques de l'histoire permettraient de soigner et alimenter largement.
Or Julian Assange a contribué à mettre au jour des foules d'horreurs dues à cette oppression inhumaine, à ce point central pour la compréhension du monde actuel : et c'est évidemment ce dévoilement qui lui vaut — tantôt ouvertement, tantôt sous des faussetés cumulant les dévergondages dans l'abjection — la rage d'Etats terroristes et totalitaires posés en "démocraties" et "Communauté Internationale".
C'est donc cette contribution d'Assange qui doit être soulignée ici. La vérité entraîne la lutte pour la vérité et la justice : c'est ce qui irrite le plus les dirigeants de la finance mondialisée, c'est ce qui s'oppose le plus absolument à la soumission des peuples. Les assassins et bandits en vêtures de bonne coupe, auxquels seuls leurs haut-parleurs vendus donnent la parole, le savent d'expérience comme de sentiment immédiat : ils vivent de mensonge ; et ceux qui se rangent à pareilles obligations de mensonge et détournement des faits sont leurs complices nécessaires.
Contre toutes les tricheries et injustices en actes et en propagandes, parmi les leçons d'histoire les plus dissimulées et les plus utiles aujourd'hui il y a celle des Résistances européennes sous la botte nazie — spécialement en France. Après plus d'un siècle d'égarements notamment marxistes (économie au lieu de politique, et en référence la syphilis dialectique au lieu de l'expérience), nous n'avons pas pour le moment les moyens de déclencher les applications de cette leçon : "il est à l'ennemi trop facile" de réprimer toujours plus durement. Simplement il faut déjà et surtout il faudra, quand le temps viendra, n'en rien oublier.
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