Monsieur Jean-Marc Ayrault est ancien maire de
Nantes. Le Président de la République, élu pour la lutte contre les excès de
pouvoir de l'argent, l'a promu au poste de Premier Ministre. Mais il n'a pas
oublié son terroir : il est venu parader devant les caméras lorsque, dans
sa ville, s'est immolé par le feu Djamal Chaab, parvenu en "fin de droits"
après des années ballottées entre exploitation ignoble et misère noire. Ainsi
le vrai z'Ayrault a-t-il pu faire étalage de sa vive émotion, puant seulement
un peu sa docilité au totalitarisme financier et son dévergondage dans le jeu électoralo-médiatique.
Son grand chef est revenu nonobstant de Bruxelles,
avec aux joues la marque de la gifle reçue des affidés aux banques regroupés en
Union "Européenne" : il était parti rantanplan pour faire
entendre la voix de la France et de la relance, mais derrière le très-haut
cheval de Troie des Etats-Unis, sieur David Sham&rot, les vendus de Goldman
Sachs du genre Monti et Draghi ont suivi comme un seul homme avec la dame
Merkel, et on a diminué les crédits de gestion commune un peu sociale — sauf la
PAC pour nos pauvres agriculteurs... Ça ne fait rien, notre bien-aimé Président
a la reconquête du Mali pour se redorer le blason dans les sondages.
La démocratie, c'est media et urnes, non ?
Mort aux usines ! Mort à la rue !
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