Le peuple
grec lutte pour NOTRE liberté !
Tout à fait conscients de cette réalité et résolus
à en tirer les conséquences pour l'action immédiate, quelques citoyens liés à
ce blog-ci ont vécu deux petits volets d'aventure qui ont paru mériter un
"Actuel".
1. On a voulu d'abord saluer l'audace et la détermination
grecques dans la lutte contre le totalitarisme financier international,
exprimer la fraternelle admiration que cela mérite et surtout manifester en urgence
un soutien matériel aussi direct que possible : à qui, où ? L'envoi
d'argent est apparu évidemment comme la formule la plus facile : mais,
d'expérience, il n'est pas simple d'éviter que le système en place et ses intermédiaires
ne "réorientent" les dons. Or pour les donateurs, et pour les
citoyens grecs, un don parti par exemple de France pour matériel médical ou
vivres pour les plus nécessiteux doit
se traduire en Grèce par la valeur correspondante en matériel médical ou
vivres pour les plus nécessiteux, et
non pas en sommes et lignes dans un "bilan" comptable. Considérant
alors toute adresse bancaire comme partiellement suspecte, on a déjà eu droit à
un petit parcours significatif.
On avait pu obtenir de sources proches et sérieuses
un intitulé d'organisation municipale athénienne, avec indication de compte
IBAN. Pour préciser les formulaires d'envoi, partant sur Google de cette base
de recherche, on a essayé toutes les combinatoires possibles — en supprimant
une part variable des données, en associant au contraire celles-ci par deux ou
trois, etc. — Plusieurs heures de travail sur le moteur de recherche, qui
pour tout et n'importe quoi fournit des centaines de milliers ou des millions
de références, n'ont donné aucun autre résultat que de courtes listes sans aucun
rapport avec l'objet de la recherche ! Ainsi il s'avère bien plus facile, en cette mi-février 2015, de trouver
où adresser un soutien financier à des poussières d'organisations (y compris
les associations pour un nouveau court de tennis à Trifouillis-les-Oies), qu'au
peuple grec, en période de réunions où les pontes de l'Eurogroupe vont
s'efforcer de l'étrangler pour donner la leçon qu'il faut aux citoyens d'Europe !
On a déjà exposé ici les astuces de "présentation"
(d'égarement !), et notamment l'ordre, dans lequel apparaissent les références
sur Google (en particulier l'insistance à placer en tête cette autre annexe de
la CIA qu'est Wikipedia) :
on peut donc simplement constater ici une nouvelle occasion... de se faire
traiter de conspirationniste — qualificatif, rappelons-le, d'invention CIA —.
2. L'autre volet est (encore) plus triste.
Pour tenter d'unir, sur un texte simple, le
plus possible de forces hostiles à l'Union de dictature financière "européenne",
on a rédigé une proposition de tract dénonçant les insupportables pressions
contre les "PIIGS", peuples pauvres d'Europe visés notamment par le
biais de la finance allemande — cf. les voyages à "succès" de Merkel-la-nouvelle-dame-de-fer,
à Lisbonne et Athènes —. En une courte page, on s'efforçait de mettre au jour les
chantages, contre la démocratie en général, de toutes les institutions "européennes" —
soulignant que la large majorité de leur personnel n'a jamais été seulement reconnue
par quelque élection que ce soit, et rappelant l'arrière-plan de maffinance
anglo-saxonne —. S'agissant de dénoncer les puissances d'argent, on écrivait en particulier
« – que les manœuvres actuelles des
banquiers, notamment celles de la Banque Centrale Européenne, sont certes pour
le moment plus subtiles que ce qu'ont été l'envoi de tanks à Budapest ou de
bombardiers d'agent orange au Viet-nam, mais qu'elles sont du même niveau
d'inhumanité, et pareillement destinées à étrangler une rare expression démocratique,
pour punir un peuple "coupable" d'échapper un peu à l'emprise d'un
pouvoir criminel
– que les forces, les institutions et les
personnages à l'œuvre derrière
ces nouveaux brigandages sont strictement de même nature que ceux qui ont
soutenu les dictatures d'Adolf Hitler en Allemagne ou des colonels en Grèce même. »
On pensait (et on a cru que c'était évident) "aux
forces, aux institutions et aux personnages", financiers
– qui ont poussé à la guerre mondiale à partir
de 1914
– qui se sont manifestés en Allemagne de façon
spectaculaire et sinistre lors de la montée de Hitler au pouvoir (cf. E.
Czichon, Wer verhalf Hitler zur Macht ? — Madame Merkel doit être au courant)
– qui "gèrent" en 2015 des richesses
techniques sans limite de telle façon qu'elles servent à écraser de chômage et
misère, et qui ont subverti les démocraties européennes par les "stay-behind" de l'OTAN surtout de 1945 à 1975 — la
dictature des colonels grecs en étant seulement l'exemple le plus énorme...
...et
on a trouvé, parmi les réponses, des répliques irritées sur le thème que le régime
actuel de la Grèce est démocratique, et que les cryptonazis d'Aube Dorée n'y
sont pas au pouvoir...
Comment
expliquer pareil malentendu ? Que faut-il donc pour faire enfin saisir un
essentiel que l'histoire rend parfaitement éclatant ? Les banquiers
"européens" s'en tiennent certes pour le moment à des formes de
barbarie raffinée, par des histoires de "dette" ; mais finalement le résultat est le même : les gens crèvent dans la rue en Grèce. Et quand on dénonce les banquiers et leurs
manœuvres, on se fait rétorquer que c'est une injuste accusation... contre SYRIZA ?!
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