Surtout aux moments où la révolte est juste et violente, garder la tête froide.
Ces 13-14 avril 2018 les malades mentaux, qui disposent des plus terribles leviers de commande au monde, ont déclenché une attaque contre la Syrie
au moment où une mission internationale devait commencer son enquête sur place
et donc démontrer la vacuité des accusations qui prétendent justifier cette attaque.
Hitler et Göbbels n'auraient pas procédé autrement.
Dès lors qu'une barbarie apporte ainsi la preuve de son mépris absolu pour les valeurs humaines et la raison, tout discours de légitimité et morale revient à entrer dans le jeu des propagandes et égarements de foule, où les dirigeants ont un professionnalisme inégalable. Il faut donc au contraire dénoncer d'abord la tactique de ces fauves.
Ce n'est pas la Syrie qui est visée, c'est la Russie et son alliance avec la Chine. Son succès relatif en Syrie n'est rien à côté de son retour en force sur la scène mondiale. C'est cette concurrence que ne peuvent supporter les gouvernants US et leurs associés — dont le président français, qu'on a vu tout récemment s'incliner jusqu'à l'obscénité devant un dictateur autrement terrible qu'Assad : le féodal chef d'Arabie Saoudite, en tournée de pré-guerre chez les trois pires coloniaux.
Si la Russie se contente de passes d'armes au "machin" (l'ONU vue par de Gaulle), elle perdra son écho parmi les forces qui se tournent vers elle pour répondre au totalitarisme financier mondialisé US-UK-UE. Par contre si la Russie réagit au niveau qu'il faudrait, les fous se précipiteront sur ce nouveau prétexte pour l'accuser de bellicisme et frapper plus fort, tranquilles d'être bien accompagnés par les réflexes conditionnés dans leurs peuples depuis des décennies.
C'est sur ce jeu infernal qu'il faut raisonner.
Il faudrait savoir ce que sont les intérêts des milliardaires russes et chinois. Il faudrait connaître les tractations entre leurs courtiers, et ceux des banquiers installés de plus longue date à la BRI (Banque des Règlements Internationaux — où ont leurs entrées aussi bien la Fédération de Russie que la République "populaire" de Chine, en bonne compagnie des héritiers de Norman et Schacht, respectivement gouverneur de la Banque d'Angleterre et financier en chef d'Hitler, à qui nous sommes principalement redevables de la Seconde Guerre Mondiale).
On commencera à avoir des éléments de réponse d'après la réaction russe dans les jours, plutôt que les heures, qui viennent.
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