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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


vendredi 10 février 2012

Actuel 3 : Grèce

        Les calculs en termes de monnaie permettent de faire étalage pour la Grèce d'un budget en déficit et de DETTE, par les procédés suivants :
    – le peuple doit des impôts ; mais l'Eglise (ici orthodoxe) en est exemptée ; de même, la loi fondamentale ou Constitution met les armateurs (les grandes fortunes du pays) à l'abri de véritables contributions
    – cette Constitution a été imposée dans des conditions historiques qui valent étude : la guerre anglo-saxonne contre la Résistance au nazisme a été encore bien plus sauvage en Grèce qu'en Italie ; l'épisode des colonels n'est qu'une intervention de plus, directe et reconnue, de la CIA
    – des militaires héritiers de cette dictature ont fait signer à un gouvernement sous influence (Papandréou) des contrats d'armement délirants en faveur de firmes allemandes opérant sous licence des Etats-Unis ; le Premier Ministre, pourtant plus qu'occidentalisé, ayant parlé de faire appel au peuple (referendum), il a été coulé et remplacé par un membre très soumis d'un club international de privilégiés (Bilderberg & Co), avec retour au gouvernement de partisans de la dictature.
    Voilà ce que les média appellent démocratie.


        C'est déjà bien de faire savoir les procédés ci-dessus. Mais il faut bien plus, et mieux.
    D'abord, revenir au concret économique véritable : que DOIT vraiment le peuple grec ? qu'a-t-il consommé de biens réels au détriment des autres citoyens d'Europe ? qui ne voit que le jeu sur monnaie et taux d'intérêts permet de faire "devoir" ce qui ne pourra jamais être remboursé ? en quoi ce jeu est-il différent des vols constants de banquiers fomentant le surendettement des foyers ?
    Ensuite, qu'est-ce qui guide les héritiers des colonels ? Est-ce le bien des peuples ? Pourquoi faire l'impasse sur l'essentiel, l'incompatibilité entre recherche du pouvoir à tout prix et société équilibrée ? Que représente dans cette lutte à mort l'insatiable droite grecque ? Quelle étude restreinte à l'économie peut dégager cet essentiel, et les moyens d'une action progressiste ?

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