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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


dimanche 14 avril 2013

Actuel 42 PUTA — Parti Unique Tout Alternance


Ce Mardi 9 avril de l'an de crasse 2013, RFI en la personne de Frédéric Rivière recevait Monsieur Bernard Accoyer, inoubliable président de la précédente Assemblée Nationale. C'était d'abord à l'occasion de la disparition de Madame Thatcher, pleurée de tous : et bien entendu, l'hommage de Monsieur Accoyer a été à la hauteur de la situation. La Grande-Bretagne, a-t-il déclaré, était au bord du gouffre : grâce à la ténacité de feu la morte elle est redevenue une puissance mondiale de premier rang. Mieux encore, il a précisé : après la noble Thatcher, les acceptables travaillistes grands-bretons se sont bien gardés d'abroger les lois de mise en coupe réglée du peuple — alors qu'après la noble droite française, les vilains socialistes aujourd'hui réélus ont passé un an, c'est lui qui vous le jure, à abroger les merveilles juste accomplies !
Il a dit ça, oui, il a dit ça comme ça. A défaut de remarquer que le personnel sarkozyste n'avait peut-être pas été dégommé partout (voyez dans les entreprises publiques : EdF, France-Télécom et ses organisateurs de suicides, etc.), le journaliste s'est tout de même aventuré à évoquer la possibilité que les travaillistes d'Outre-Manche soient au fond de droite : "Ça, c'est un jugement" a d'abord décidé sèchement Monsieur Accoyer, mais pour compléter assez vite "A moins que la gauche française soit d'extrême gauche".
Ça vous la coince, non ?

Vous y penserez. En attendant, ce qui fait souffrir dans cette réplique de Monsieur Accoyer, c'est la peine qu'elle va faire à un de ses bons collègues. Rappelez-vous : le 8 mars 2011, ce compère et lui co-présidaient une réunion de la Commission Parlementaire des Finances. Avec un charmant ensemble, ils remerciaient et louaient Monsieur le Premier de la Cour des Comptes pour un rapport, télécommandé par le Chef d'Etat de l'époque, sur la comparaison des prélèvements fiscaux en France et en Allemagne. Objet de la réflexion : faire envie aux Français des accomplissements réussis par une autre haute et puissante dadame, Outre-Rhin celle-là, en affaires de vols légalisés grâce à l'impôt. L'ineffable duo d'accords des deux co-présidents de réunion était tout parsemé de pensée profonde et de technicité bien comprise, sur l'assise et les effets de périmètre des "contributions"... Mais qui donc était l'autre ? Vous l'avez deviné : Jérôme Cahuzac.

Alors comme ça, en plus, il est d'extrême gauche ?

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