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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


jeudi 10 novembre 2016

Actuel 104 Trump : "Plutôt Hitler..."

                       Peu de blogueurs peuvent se targuer, en ce début novembre 2016, de ne pas avoir à changer un mot de leurs dernières mises en ligne ! Mais ce n'est pas pour vanterie, plutôt le contraire, que ces quelques paragraphes sont hâtivement rédigés : car depuis un an en gros j'ai considéré que, comme toujours, les résultats des élections aux Etats-Unis étaient affaire de rapports de force dans la tricherie, et que donc
            – primo, ils n'avaient aucun intérêt
            – secundo, Trump n'étant que le faire-valoir de son amie de longue date Hillary Clinton, celle-ci serait élue sans trop de problèmes.
La seconde erreur est évidemment aujourd'hui la plus amusante, mais ce que représente la première est autrement plus intéressant. C'est ce qu'on va examiner.

                        Deux des meilleurs analystes publiant régulièrement sur le site <GlobalResearch> (et sa version française), A. Korybko et P. C. Roberts, ont proposé avant les élections des textes envisageant la victoire de Trump — Roberts avec hésitation, Korybko avec une netteté et des références d'autant plus remarquables qu'elles étaient en partie offertes dès l'été dernier, et confirmées fin octobre —. Tout d'abord, comme tous ceux qui savent quelque chose de la politique en totalitarisme financier, surtout aux USA, les deux auteurs ne se préoccupent pas des intentions et électeurs, mais des forces en présence et de leur accès aux manipulations — presse certes, mais aussi bulletins et machines à voter, où l'informatique très appliquée a fait ces dernières années des "progrès" considérables...
Une fois pour toutes donc : la question n'est pas le vote exprimé,
mais les pouvoirs et moyens de le forger.
Si clair alors que ceci puisse être, la question demeure de chercher ce que sont ces moyens, et surtout les pouvoirs en cause. La première idée, incorrecte, va vers les media : or ceux-ci ont jeté toutes leurs forces du côté de Madame Clinton, et n'ont réussi qu'à égarer l'attention (peut-être à atténuer sa défaite). La réalité, c'est que pour la première fois de façon aussi éclatante, la propagande visible n'a pas été déterminante, et c'est là que s'enracine l'erreur la plus grave : à savoir qu'on a trop pensé à "l'establishment" comme un bloc, et complètement financier, c'est-à-dire de recours d'abord et essentiellement économique.
            Or en politique, la pure politique (l'émotivité animale, la réaction de primate, et non l'obsession ridicule de seul intérêt économique), ça existe. Les pantalonnades du directeur du FBI sur les courriels de Mme Clinton n'ont fait que traduire les bagarres internes aux requins et polices politiques US, où les plus puissants financiers n'étaient plus ni seuls ni unanimes. Car des gens, même relativement peu gradés, qui passent leur vie à espionner leurs concitoyens et à les manipuler, finissent inévitablement par maîtriser bien des moyens de "fuites", rumeurs organisées et autres trucages à tous les niveaux de votes. Dans de telles conditions, imaginer que l'on parviendrait, au cœur du pouvoir réel, à éviter la formation de clans et de luttes serait immédiatement contradictoire à l'éthologie la plus primaire : il n'y a pas un, mais plusieurs courants rivaux, débordant la pure puissance d'argent.
            Reste à éclairer vers quoi tendent les résultantes de ces turbulences. Quand on a idée du recrutement des agents de police politique notamment en système capitaliste, on sait (en France en particulier : dès avant Pétain et d'abord en sa faveur, de nouveau très activement aujourd'hui) le leitmotiv de leur tri, c'est :
"Plutôt Hitler que les rouges"
(plus généralement : plutôt n'importe quelle droite que la "menace" démocratique).
            C'est ce large courant, principal et pérenne, qui aux USA vient de refaire convergence en faveur de Trump.

                       Après ça, on peut épiloguer sur ce qui nous attend en France en 2017. On peut, par exemple, se demander les chances de voir se concrétiser le choix du groupe de Bilderberg (en 2016, sous la présidence de Monsieur de Castries, digne successeur de l'ultra-catholique Claude Bébéar à la tête d'Axa, la réunion de ce centre de l'OTAN a eu pour invité politique français un seul personnage : Monsieur Alain Juppé, dont tous les media nous répètent tous les jours, pour que nous en soyons bien persuadés, qu'il est "favori des sondages")... On peut aussi relever les félicitations de Mme Le Pen à Trump et, à contre-courant du reste du monde, l'ouverture en hausse ce matin de la Bourse à... Moscou (qui soutient aussi bien Le Pen que Trump : nouvelle version du pacte germano-soviétique ?!)...
            Tout cela ne va guère loin, et le pantin de service à la Maison Blanche ou l'Elysée n'a en soi aucun intérêt. Aux Etats-Unis, il faudrait savoir qui compte et comptera dans les divers services non seulement financiers, mais plus précisément en armées et polices : ici de même, il faudrait savoir — dans les couloirs où croient régner pour le moment surtout Le Drian, mais aussi Cazeneuve et son bis, l'ancien chef de la DPR Urvoas — qui importe, et qui se bat dans quel sens, au niveau de la DGSI et parmi les accrédités au secret "Défense" des grands serveurs électroniques.
            Vous savez, vous ? Etrange "démocratie", où tous les pouvoirs réels sont secrets, cachés des citoyens !


                       Allez voter après ça ! Et en attendant que les cryptonazis achèvent de monopoliser toutes les armes, écoutez bêler encore "Kessifofêêêêêêêre ?" ceux qui refusent d'avance toute action hors votes — et d'abord toute réflexion et toute diffusion d'instruction sur la manipulation des foules !

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