Peu de blogueurs peuvent
se targuer, en ce début novembre 2016, de ne pas avoir à changer un mot de
leurs dernières mises en ligne ! Mais ce n'est pas pour vanterie, plutôt
le contraire, que ces quelques paragraphes sont hâtivement rédigés : car depuis
un an en gros j'ai considéré que, comme toujours, les résultats des élections
aux Etats-Unis étaient affaire de rapports de force dans la tricherie, et que
donc
– primo, ils n'avaient aucun intérêt
– secundo, Trump n'étant que le
faire-valoir de son amie de longue date Hillary Clinton, celle-ci serait élue
sans trop de problèmes.
La
seconde erreur est évidemment aujourd'hui la plus amusante, mais ce que représente
la première est autrement plus intéressant. C'est ce qu'on va examiner.
Deux
des meilleurs analystes publiant régulièrement sur le site <GlobalResearch>
(et sa version française), A. Korybko et P. C. Roberts, ont
proposé avant les élections des
textes envisageant la victoire de Trump — Roberts avec hésitation, Korybko avec
une netteté et des références d'autant plus remarquables qu'elles étaient en
partie offertes dès l'été dernier, et confirmées fin octobre —. Tout d'abord,
comme tous ceux qui savent quelque chose de la politique en totalitarisme
financier, surtout aux USA, les deux
auteurs ne se préoccupent pas des intentions et électeurs, mais des forces en
présence et de leur accès aux manipulations — presse certes, mais aussi
bulletins et machines à voter, où l'informatique très appliquée a fait ces
dernières années des "progrès" considérables...
Une fois pour toutes donc : la
question n'est pas le vote exprimé,
mais les pouvoirs et moyens de le
forger.
Si
clair alors que ceci puisse être, la question demeure de chercher ce que sont
ces moyens, et surtout les pouvoirs en cause. La première idée, incorrecte, va
vers les media : or ceux-ci ont jeté toutes leurs forces du côté de Madame
Clinton, et n'ont réussi qu'à égarer l'attention (peut-être à atténuer sa défaite).
La réalité, c'est que pour la première fois de façon aussi éclatante, la propagande visible n'a pas été déterminante,
et c'est là que s'enracine l'erreur la plus grave : à savoir qu'on a trop
pensé à "l'establishment" comme un bloc, et complètement financier,
c'est-à-dire de recours d'abord et essentiellement économique.
Or en politique, la pure politique
(l'émotivité animale, la réaction de primate, et non l'obsession ridicule de
seul intérêt économique), ça existe. Les pantalonnades du directeur du FBI sur
les courriels de Mme Clinton n'ont fait que traduire les bagarres internes aux
requins et polices politiques US, où les plus puissants financiers n'étaient
plus ni seuls ni unanimes. Car des gens, même relativement peu gradés, qui
passent leur vie à espionner leurs concitoyens et à les manipuler, finissent inévitablement
par maîtriser bien des moyens de "fuites", rumeurs organisées et
autres trucages à tous les niveaux de
votes. Dans de telles conditions, imaginer que l'on parviendrait, au cœur
du pouvoir réel, à éviter la
formation de clans et de luttes serait immédiatement contradictoire à l'éthologie
la plus primaire : il n'y a pas un, mais plusieurs courants rivaux, débordant la pure puissance d'argent.
Reste à éclairer vers quoi tendent
les résultantes de ces turbulences. Quand on a idée du recrutement des agents
de police politique notamment en système capitaliste, on sait (en France en
particulier : dès avant Pétain et d'abord en sa faveur, de nouveau très
activement aujourd'hui) le leitmotiv de leur tri, c'est :
"Plutôt Hitler que les
rouges"
(plus généralement : plutôt
n'importe quelle droite que la "menace" démocratique).
C'est
ce large courant, principal et pérenne, qui aux USA vient de refaire
convergence en faveur de Trump.
Après ça, on peut épiloguer
sur ce qui nous attend en France en 2017. On peut, par exemple, se demander les
chances de voir se concrétiser le choix du groupe de Bilderberg (en 2016, sous
la présidence de Monsieur de Castries, digne successeur de l'ultra-catholique
Claude Bébéar à la tête d'Axa, la réunion
de ce centre de l'OTAN a eu pour invité politique français un seul
personnage : Monsieur Alain Juppé, dont tous les media nous répètent tous
les jours, pour que nous en soyons bien persuadés, qu'il est "favori des
sondages")... On peut aussi relever les félicitations de Mme Le Pen à
Trump et, à contre-courant du reste du monde, l'ouverture en hausse ce matin de la Bourse à... Moscou (qui soutient aussi bien
Le Pen que Trump : nouvelle version du pacte germano-soviétique ?!)...
Tout cela ne va guère loin, et le
pantin de service à la Maison Blanche ou l'Elysée n'a en soi aucun intérêt. Aux
Etats-Unis, il faudrait savoir qui compte et comptera dans les divers services non
seulement financiers, mais plus précisément en armées et polices : ici de
même, il faudrait savoir — dans les couloirs où croient régner pour le moment surtout
Le Drian, mais aussi Cazeneuve et son bis, l'ancien chef de la DPR Urvoas — qui
importe, et qui se bat dans quel sens, au niveau de la DGSI et parmi les accrédités
au secret "Défense" des grands serveurs électroniques.
Vous savez, vous ? Etrange
"démocratie", où tous les
pouvoirs réels sont secrets, cachés des citoyens !
Allez voter après ça !
Et en attendant que les cryptonazis achèvent de monopoliser toutes les armes, écoutez
bêler encore "Kessifofêêêêêêêre ?" ceux qui refusent d'avance
toute action hors votes — et d'abord
toute réflexion et toute diffusion d'instruction sur la manipulation des
foules !
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