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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


mardi 3 juillet 2012

Actuel 18 : Petit tableau avant les cartes postales


C'est donc installé : en parfait contrôle, tout le monde a voté à très peu près comme toujours. Simplement, la bête brune est un peu plus présente pour le cas où passerait une poussée démocratique malgré l'assommoir médiatique ; autrement, le totalitarisme financier demeure bien assis sur le parti unique dit alternance : il peut toujours compter sur les cryptonazis du monde de la propriété, du comptoir et de l'échoppe réunis, de la lignée passée par la Cagoule et les chemises vertes des années 1930, puis par les traîtres et kollabos de Pétain et Gingembre, du rival Poujade et de la forme post-industrielle lepéniste : tout le monde en France connaît bien ces nobles pages d'histoire, et il est inutile d'y insister. On y reviendra un jour, par entêtement pur, pour comprendre certains invariants des divisions qu'on appelle, suivant les erreurs de perspectives, des classes ou des inégalités.

Actuel, donc. Dans son extraordinaire discours Nobel de littérature, Harold Pinter traitait le Royaume-Uni de lamentable toutou de l'En-pire USAïen : c'est bien méchant d'oublier le reste de la meute, au premier rang de laquelle la "France" atlantiste, celle des Juppé, Lellouche et autres héritiers des constants fascistes de la Fac d'Assas comme Madelin et Longuet — vous savez, ces gens courageux quand ils étaient armés de triques et de chaînes de bicyclettes et qu'ils tendaient des embuscades à dix contre un contre des gauchistes de mai 68, et puis qui couraient comme des lapins éplorés tout au long du Boul'Mich et de la rue Victor Cousin, à la même époque, quand les cordons de CRS s'effilochaient et qu'ils se retrouvaient confrontés à des expressions démocratiques un peu directes...

Oui, il y a la "France" qui nie et renie, les salopards du pouvoir français toujours prêts à toutes les trahisons, pour écraser le peuple de France dans l'ignorance des Lumières de son passé et dans la misère matérielle et mentale toujours renouvelée. Ainsi, ô les beaux gestes de Monsieur Hollande commençant : d'abord en chevalier servant de la CIA, avant-garde empanachée contre la Syrie, pour manifester hautement qu'on est OTAN de la néocoloniale, et que les troupes françaises, spéciales ou non, sont prêtes à devancer les amères loques dans la conquête du gaz syrien pour "l'Occident" — toujours sous prétexte de cette "ingérence humanitaire" qui a déjà ramené l'Irak à un désert lunaire, l'Afghanistan à la seule culture de la drogue, la Libye à l'éclatement et à l'intégrisme islamique, le Mali et le Niger aux guerres de religion, etc. etc. etc. pour le bénéfice... Total des "Sept Sœurs" (les grandes pétrolières capitalistes).

O les beaux gestes de Monsieur Hollande commençant : ensuite le non-renouvellement des postes de fonctionnaires partant à la retraite — le Rycokos Salnazi menaçait d'en détruire un sur deux, ce qui fait mathématiquement 50%, les nouveaux HAyraults sont partis pour en éliminer deux sur trois, ce qui dans la même arithmétique donne à très peu près 67%, quel progrès !

N'empêche que le ministre en chef de la relocalisation-réimplantation-et-tout a écrit à la direction de Peugeot-Citroën pour la menacer de son vif mécontentement annoncé lorsqu'on fermera l'usine d'Aulnay-sous-Bois : quelle démarche hardie, quelle démarche osée, et comme les Dupondt de Tintin diraient même plus, quelle démarche téméraire !

Faut quand même un peu les comprendre, les pauvres Pseudo-Socialistes. Ils sont passés en cultivant l'espérance — naïve à la folie, mais espérance tout de même — de tout ce qui souffre ou s'effare dans l'Hexagone, devant des moyens de richesses sans exemple dans l'histoire et de la gestion invertie de ces moyens pour torturer le monde : ce qu'on appelle abréviativement le capitalisme. Et ils sont là pour perpétuer l'horreur sans que ça se voie tout de suite : corde, filin plus que raide !

Le vocable Hollande évoquait naguère en français : Pays-Bas. Ce sera désormais : France basse, et abaissée. Il faut se presser de l'écrire, et qu'on ne laisse pas dire ensuite aux lâches qu'on ne pouvait pas savoir.

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