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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


jeudi 19 février 2015

Actuel 77 Pour le peuple grec


Le peuple grec lutte pour NOTRE liberté !
Tout à fait conscients de cette réalité et résolus à en tirer les conséquences pour l'action immédiate, quelques citoyens liés à ce blog-ci ont vécu deux petits volets d'aventure qui ont paru mériter un "Actuel".

1. On a voulu d'abord saluer l'audace et la détermination grecques dans la lutte contre le totalitarisme financier international, exprimer la fraternelle admiration que cela mérite et surtout manifester en urgence un soutien matériel aussi direct que possible : à qui, où ? L'envoi d'argent est apparu évidemment comme la formule la plus facile : mais, d'expérience, il n'est pas simple d'éviter que le système en place et ses intermédiaires ne "réorientent" les dons. Or pour les donateurs, et pour les citoyens grecs, un don parti par exemple de France pour matériel médical ou vivres pour les plus nécessiteux doit se traduire en Grèce par la valeur correspondante en matériel médical ou vivres pour les plus nécessiteux, et non pas en sommes et lignes dans un "bilan" comptable. Considérant alors toute adresse bancaire comme partiellement suspecte, on a déjà eu droit à un petit parcours significatif.
On avait pu obtenir de sources proches et sérieuses un intitulé d'organisation municipale athénienne, avec indication de compte IBAN. Pour préciser les formulaires d'envoi, partant sur Google de cette base de recherche, on a essayé toutes les combinatoires possibles — en supprimant une part variable des données, en associant au contraire celles-ci par deux ou trois, etc. — Plusieurs heures de travail sur le moteur de recherche, qui pour tout et n'importe quoi fournit des centaines de milliers ou des millions de références, n'ont donné aucun autre résultat que de courtes listes sans aucun rapport avec l'objet de la recherche ! Ainsi il s'avère bien plus facile, en cette mi-février 2015, de trouver où adresser un soutien financier à des poussières d'organisations (y compris les associations pour un nouveau court de tennis à Trifouillis-les-Oies), qu'au peuple grec, en période de réunions où les pontes de l'Eurogroupe vont s'efforcer de l'étrangler pour donner la leçon qu'il faut aux citoyens d'Europe !
On a déjà exposé ici les astuces de "présentation" (d'égarement !), et notamment l'ordre, dans lequel apparaissent les références sur Google (en particulier l'insistance à placer en tête cette autre annexe de la CIA qu'est Wikipedia) : on peut donc simplement constater ici une nouvelle occasion... de se faire traiter de conspirationniste — qualificatif, rappelons-le, d'invention CIA —.

2. L'autre volet est (encore) plus triste.
Pour tenter d'unir, sur un texte simple, le plus possible de forces hostiles à l'Union de dictature financière "européenne", on a rédigé une proposition de tract dénonçant les insupportables pressions contre les "PIIGS", peuples pauvres d'Europe visés notamment par le biais de la finance allemande — cf. les voyages à "succès" de Merkel-la-nouvelle-dame-de-fer, à Lisbonne et Athènes —. En une courte page, on s'efforçait de mettre au jour les chantages, contre la démocratie en général, de toutes les institutions "européennes" — soulignant que la large majorité de leur personnel n'a jamais été seulement reconnue par quelque élection que ce soit, et rappelant l'arrière-plan de maffinance anglo-saxonne —. S'agissant de dénoncer les puissances d'argent, on écrivait en particulier
« – que les manœuvres actuelles des banquiers, notamment celles de la Banque Centrale Européenne, sont certes pour le moment plus subtiles que ce qu'ont été l'envoi de tanks à Budapest ou de bombardiers d'agent orange au Viet-nam, mais qu'elles sont du même niveau d'inhumanité, et pareillement destinées à étrangler une rare expression démocratique, pour punir un peuple "coupable" d'échapper un peu à l'emprise d'un pouvoir criminel
– que les forces, les institutions et les personnages à l'œuvre derrière ces nouveaux brigandages sont strictement de même nature que ceux qui ont soutenu les dictatures d'Adolf Hitler en Allemagne ou des colonels en Grèce même. »
On pensait (et on a cru que c'était évident) "aux forces, aux institutions et aux personnages", financiers
– qui ont poussé à la guerre mondiale à partir de 1914
– qui se sont manifestés en Allemagne de façon spectaculaire et sinistre lors de la montée de Hitler au pouvoir (cf. E. Czichon, Wer verhalf Hitler zur Macht ? — Madame Merkel doit être au courant)
– qui "gèrent" en 2015 des richesses techniques sans limite de telle façon qu'elles servent à écraser de chômage et misère, et qui ont subverti les démocraties européennes par les "stay-behind" de l'OTAN surtout de 1945 à 1975 — la dictature des colonels grecs en étant seulement l'exemple le plus énorme...
...et on a trouvé, parmi les réponses, des répliques irritées sur le thème que le régime actuel de la Grèce est démocratique, et que les cryptonazis d'Aube Dorée n'y sont pas au pouvoir...

Comment expliquer pareil malentendu ? Que faut-il donc pour faire enfin saisir un essentiel que l'histoire rend parfaitement éclatant ? Les banquiers "européens" s'en tiennent certes pour le moment à des formes de barbarie raffinée, par des histoires de "dette" ; mais  finalement le résultat est le même : les gens crèvent dans la rue en Grèce. Et quand on dénonce les banquiers et leurs manœuvres, on se fait rétorquer que c'est une injuste accusation... contre SYRIZA ?!

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