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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


samedi 26 mai 2012

Actuel 14 : Législatives quand même


Ce sont des élections sous médiatisation financière, donc c'est du cirque, mais il faut bien en parler un peu.
A peine en place un gouvernement de ratissage large, où même Christine Taubira et Arnaud Montebourg sont provisoirement admis, les disputes internes ont commencé : ainsi Peillon ayant eu le malheur de parler de ses affaires, Eyrault est vite venu dire que le Premier c'était lui-moi-même — alors qu'on avait d'abord monté en épingle le fait qu'un ministre s'exprimait "désormais" sans passer par le chef — ; et de même Martine Aubry attaque de partout sous prétexte de servir le Parti : la fifille du commissaire et commissionnaire super-Européen Jacques Delors, la factrice de la FACE et initiatrice de feu le club Saint-Simon — dont est descendu le sinistre "Siècle" présidé par Madame Nicole Notat, CFDT-RG confondus —, la familière de DSK & Cie ne saurait admettre plus socialiste qu'elle, et pour faciliter les alliances à gauche elle se déchaîne contre Mélenchon : rien que du neuf et du raisonnable, à se précipiter pour aller voter.
C'est quelque chose, d'accord, de ne plus être obsédé par Bling-bling : mais les Fillon, Copé et Guaino ne sont pas moins présents et ils savent, eux, d'abord maintenir quelque unité dans leur camp, ensuite ce que peut valoir l'inébranlable étanchéité au social des 48,5% qui ont remis du Sarko le 6 mai dernier. De quoi faire...

Pensons plutôt économie, vraie, affaire sérieuse.
Il y a désormais en France, par chômage et xénophobie organisés, des avilis irréductibles qui préfèrent vivre à demi en cassant de l'Arabe plutôt que de contribuer à la création de richesses : mais ce n'est pas grand monde. De l'autre côté, il y a ce que remarquaient déjà les rapports d'Inspection du Travail dès avant les années Mitterrand : le maintien de longues durées de travail, en heures hebdomadaires et en années avant la retraite, n'est là que pour la réduction du nombre de travailleurs, pour fabriquer dessus une hiérarchie de misères et d'accapareurs. Certes, les capacités productives en place ici ne cessent de faiblir par ruine organisée : mais si par exemple la sidérurgie lorraine a été assassinée, ce n'est pas faute de minerais et de savoir-faire lorrains. Au contraire, partout on sait mieux fabriquer, de meilleures machines et techniques, et avec la diminution des parasitismes bureaucratiques et commerciaux on a les moyens d'une autonomie française — même si les échanges internationaux demeurent largement aux mains de bandits — : pourvu qu'enfin on accepte quelque justice dans la répartition.
Ce n'est pas dit partout, évidemment. Il y en a des tas qui préfèrent voiler ces faits considérables pour étaler des programmes jamais réalisés, ni réalisables, de réformes et "moralisation du capital" : raison de plus pour rappeler certaines données de temps en temps, et pour redire qu'on n'attaque pas le pouvoir dans des rouages législatifs seulement.
Législatives ou pas.

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