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Ce blog comporte quatre parties :

– les articles simplement actuels

– des textes de fond, insistant sur le point de vue expressément politique adopté partout ici

– des rédactions plus anciennes par exemple à propos de simples citoyens d’un côté, de potentats de l’autre, aux Etats-Unis

– des échanges avec correspondants qui seraient trop restreints à l'intérieur des cases prévues.


mercredi 14 mars 2012

Fond 3 : Prière d'insérer

Le suffrage universel n'a jamais été acquis par suffrage universel.
Les media sont totalement manipulés par les groupes financiers, et plus précisément : par les furieux à fortunes accumulées et leurs valets en "think tanks". Compter sur des suffrages dans pareille ambiance revient au refus de voir ce qui est.
En société raisonnable, on peut être réformiste. En société bloquée, on ne peut penser l'action qu'à partir d'une énergie d'abord minoritaire. Nous sommes en société réactionnaire.
*
Quand il s'agit de rassembler des forces et non des bulletins, il faut informer réellement : faire savoir-et-comprendre, aussi largement qu'on peut. Trier et resituer.
Quand il s'agit de politique, prétendre ramener la discussion à l'économie est une faute grave. Des masses de textes, même progressistes, n'évitent pas assez complètement cette erreur : pourtant ce n'est pas la dette des banques ou des Etats qui est le concret profond, c'est la férocité de gens qui veulent d'abord dominer et ensuite écraser, et il ne saurait y avoir d'étude politique sans étude du pouvoir,  de la volonté de dominer et de ses origines, nullement propres à l'humain. Alors on peut voir que, les dirigeants étant avant tout des psychopathes largement réduits à des pulsions bestiales de statut dans la horde, le plan monétaire n'est pas le plus important de la catastrophe à laquelle ils mènent. 
Quand il s'agit de prendre en compte l'histoire, il n'y a pas de pensée juste sans liberté. Prétendre tout ramener à des expressions sacrées et consacrées est contraire à la liberté, donc à la pensée. Des masses de textes, même progressistes, ne mettent pas en acte une réflexion assez critique et complète des essais anciens et des bouleversements récents, sociaux et autres.
La confusion qui réduit le concret à l'économique, et le refus de la réflexion globale, résument l'état actuel des luttes politiques et de l'histoire.

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